Bienvenue chez Comprendre la comptabilité et gestion, vous trouverez des cours de comptabilité et gestion en BUT GEA (comptabilité, contrôle de gestion, finance, fiscalité...). Voici une ébauche du chapitre 1 – Les grands principes de la science économique (S1).
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La science économique se définit ainsi comme la science de l’allocation des ressources rares à des fins alternatives.
« L’analyse économique étudie la façon dont les individus ou la société emploient les ressources rares à des usages alternatifs, en vue de satisfaire leurs besoins » L. Robbins (1947).
1. La problématique de la rareté des ressources
1.1. Des ressources limitées
Les ressources sont les moyens matériels ou immatériels qui permettent de satisfaire les besoins des agents économiques.
Les ressources sont multiples :
- Les ressources matérielles : biens physiques, tangibles…
- Les ressources immatérielles : éléments intangibles (connaissances, brevets, marques) et les ressources humaines : quantitatifs comme qualitatifs (compétences).
- Les ressources naturelles : non renouvelables (matières premières minérales) comme renouvelables (eau, forêts).
Les ressources sont mobilisées et prennes la forme de biens, libre ou économiques, permettant de satisfaire des besoins :
- Biens libres : disponibles en abondance et gratuitement dans la nature (air, soleil…)
- Biens économiques : rares (quantité limitée), nécessitant un travail humain.
La plupart des biens sont économiques, rares, d’où la problématique des ressources limitées au sein de notre environnement.
1.1. Face à des besoins illimités
Un besoin est un sentiment de manque que l’on cherche à satisfaire.
Les caractéristiques de nos besoins. Ils sont :
- Illimités en nombre : manger, dormir… (besoins vitaux), se distraire, se cultiver… (besoins de civilisation).
- Limités en intensité : l’intensité d’un besoin diminue au fur et à mesure de sa satisfaction jusqu’à atteindre la satiété (plus je bois, moins j’ai soif). Autrement dit, plus j’atteins la satiété moins le bien m’est utile : on parle d’Utilité marginale2 décroissante du bien. Autrement dit, la dernière unité consommée procure de moins en moins de satisfaction.
Abraham H. Maslow (psychologue 1908-1970) schématise les différents besoins selon la forme d’une pyramide. Pour l’auteur : – Les besoins sont hiérarchisés : la base de la pyramide est constituée par les besoins matériels primaires. Plus on monte dans la pyramide plus les besoins sont super- flus : besoins physiologiques (manger, dormir…), sécurité, appartenance (à un groupe), estime (être reconnu pour ses compétences) et accomplissement (s’épanouir dans son travail). – Les besoins supérieurs ne peuvent être satisfaits que si les besoins inférieurs le sont. Limites de cette théorie : – Difficulté de hiérarchiser les besoins : un ordinateur peut répondre à un besoin d’appartenance (à un groupe) ou d’accomplissement (développer ses compétences). – La hiérarchie des besoins de Maslow n’est pas universelle : elle peut varier selon les individus. |
Hiérarchisés : ils apparaissent dans un certain ordre. Maslow3 a théorisé dans une pyramide l’ordre d’apparition des besoins. Pour Maslow, le besoin de sécurité apparaît après les besoins physiologiques.
La nécessité d’un arbitrage économique face à la rareté des ressources
Pour les économistes néo-classiques (libéraux) l’individu doit définir des priorités, faire des choix (est-ce que je vais aller au bar ou plutôt au cinéma ?). Nos besoins étant illimités et nos possibilités limitées, il est nécessaire de faire des choix.
Les agents doivent faire des choix. Chaque agent cherche à atteindre un objectif (satisfaction, profit, etc.) sous certaines contraintes (budgétaires, techniques, etc.). Toute décision consiste à ne retenir qu’une option parmi un ensemble d’alternatives. Ex : acheter une voiture au détriment d’autres biens.
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