Bienvenue chez Comprendre la comptabilité et gestion, vous trouverez des cours de comptabilité et gestion en BUT GEA (comptabilité, contrôle de gestion, finance, fiscalité...). Voici une ébauche du chapitre 2 – l'analyse de la performance financière au sein du processus finance (S2).
1. La Capacité d'Autofinancement (CAF)
Le PCG présente la CAF comme le flux résiduel de trésorerie effective ou potentielle sécrété par les opérations de gestions de l’entreprise.
La capacité d’autofinancement sert :
- de façon principale, à renouveler, améliorer et/ou renforcer l’outil de production (immobilisations),
- de façon accessoire, à faire face aussi au financement du besoin du cycle d’exploitation (accroissement des stocks et/ou des créances clients généré par le développement des ventes).
Elle est la source de liquidités qui assure la pérennité de l'entreprise par :
- le paiement des dividendes aux actionnaires et/ou associés qui ont investi dans l’entreprise,
- le remboursement des crédits bancaires,
- la contribution au financement de son développement.
2. Les modalités de calcul
La capacité d’autofinancement est le solde résiduel des flux financiers résultant des opérations de gestion (d'exploitation et financières) et de certaines opérations exceptionnelles.
Il s’agit d’un flux potentiel, calculé indépendamment des délais de paiement ou d'encaissement propres à chaque opération ayant généré cette capacité.
· 1er mode de calcul - Méthode soustractive
La capacité d’autofinancement peut être calculée par une approche soustractive à partir de l’excédent brut d’exploitation (méthode qui montre l’origine du flux).
Postes pris en compte | À l’exclusion de |
+ EBE + Autres produits (75) - Autres charges d’exploitation (65) +/- Quote-part de résultat sur opérations faites en commun (755 – 655) + Produits financiers (76 et 796) - Charges financières (66) + Produits exceptionnels (77) - Charges exceptionnelles (67) + Transferts de charges d’exploitation (791) - Participation des salariés (691) - Impôts sur les bénéfices (695) |
Reprises sur provisions financières Dotations aux amortissements et provisions financières Gains / pertes sur cessions d’immobilisations, Quote-part des subventions virée au résultat, Reprises / Dotations aux amortissements et provisions exceptionnels |
Capacité d’autofinancement de l’exercice |
· 2ème mode de calcul - Méthode additive :
La capacité d’autofinancement peut être calculée par une approche additive à partir du résultat de l’exercice (modalité pratique de calcul).
Capacité d’autofinancement de l’exercice | Résultat de l’exercice + Charges calculées (681) + Charges calculées financières (686) + Charges calculées exceptionnelles (687) + Valeur nette comptable des éléments d’actifs cédés – VNC (675) - Produits calculés d’exploitations (781) - Produits calculés financiers (786) - Produits calculés exceptionnels (787) - Produits des cessions d’éléments d’actifs – PCEA (775) - Quote-part de subventions virées aux résultats (777) |
3. Les ratios de la CAF
Taux de capacité d’autofinancement :
CAF / Chiffre d’affaires.
Il fixe la part des ressources internes créée par l’activité de l’entreprise et qui lui permet d’assurer son financement.
Capacité de remboursement :
Dettes financières + CBC / CAF
CBC : concours bancaires courants (au passif dernière ligne du bilan).
Ce ratio permet de déterminer dans quelle mesure la trésorerie potentielle générée par l’activité permet de rembourser les dettes financières de l’entreprise. Il ne doit pas être supérieur à 2 ou 3. La dette financière doit être remboursée (par sécurité) sur 2 ou 3 exercices.
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