Bienvenue chez Comprendre la comptabilité et gestion, vous trouverez des cours d'économie en STMG. Voici une ébauche du chapitre chapitre 7 - L’arbitrage entre consommation et épargne.
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1. La consommation
La consommation consiste en l’utilisation d’un bien ou d’un service entraînant, à plus ou moins long terme, sa destruction afin de satisfaire des besoins humains.
La consommation peut se décomposer en 2 parties :
- La consommation intermédiaire : la valeur des biens et services transformés ou détruits au cours du processus de production (MP).
- La consommation finale : les dépenses permettant l’acquisition de produits utilisés pour la satisfaction directe des besoins individuels ou collectifs des ménages.
L’évolution de la consommation s’étudie notamment au regard :
- La propension moyenne à consommer mesure la part du revenu global affecté à la consommation. Elle se calcule de la façon suivante : PMC = consommation / revenu
- Du pouvoir d’achat : Le pouvoir d'achat correspond à la quantité de biens et de services qu'un revenu permet d'acheter. Le pouvoir d'achat dépend alors du niveau du revenu et du niveau des prix.
“Le pouvoir d’achat des personnes nées entre 1941 et 1980 a augmenté de 5,4% entre 2010 et 2019, soit 0,5% par an.”
- Des coefficients budgétaires : le rapport de la dépense consacrée à un bien ou service particulier (ou à une catégorie de biens ou services, par exemple l'alimentation, le logement) à la dépense totale.
L’alimentation représentait 38 % du total du budget de consommation des ménages en 1960 et seulement 25 % en 2007.
L’évolution du coefficient budgétaire d’un poste dépend de l’évolution du volume de la consommation de ce poste ou de cette catégorie (colonne « Volume par habitant ») et de celle de son prix relatif (colonne « Prix »).
La part en valeur des dépenses d’alimentation (y compris le tabac), est passée de 38 % du budget de consommation en 1960 à 25 % en 2007. Par habitant, le montant consacré à la dépense alimentaire à domicile a certes progressé, de 1 470 euros en 1960 à 2 640 euros en 2007 (en euros constants de 2007), mais cette hausse est plus faible que pour les autres postes de consommation. La très nette hausse des niveaux de vie a permis de desserrer la contrainte des dépenses de première nécessité.
2. L’épargne
L’épargne est la partie du revenu disponible qui n’est pas consommée. On considère qu’il s’agit d’une consommation décalée dans le temps.
Épargne brute = Revenu disponible brut (RDB) – Consommation finale
Épargne nette = Épargne brute – Consommation de capitale fixe
NB : RDB = Revenu dont disposent les ménages pour consommer ou investir, après opérations de redistribution. Il comprend l’ensemble des revenus d’activité, des revenus de la propriété (intérêts, dividendes, revenus d’assurance-vie…) et des revenus fonciers (y compris les revenus locatifs imputés aux ménages propriétaires du logement qu’ils occupent). On y ajoute principalement les prestations sociales en espèces reçues par les ménages et on en retranche les cotisations sociales et les impôts versés.
La propension moyenne à épargner mesure la part du revenu global affecté à l’épargne. Elle se calcule de la façon suivante : PME = épargne / revenu
Il existe 2 formes d’épargne :
- L’épargne non financière : acquisition de biens immobiliers, remboursement des crédits immobiliers.
- L’épargne financière (capacité de financement des ménages) : placements monétaires (livret A…) , financiers (actions, obligations …) et thésauriser (forme non rémunérée : compte courant)
Le niveau d’épargne (l’épargne financière) est très élevé en France, entre 17,5 % et 18 % des revenus, un taux bien supérieur à la période avant Covid, où il n’était que de 15 % environ.
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