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Florian

Chapitre 2 – La monnaie et la création monétaire

Dernière mise à jour : il y a 4 jours



Bienvenue chez Comprendre la comptabilité et gestion, vous trouverez des cours de comptabilité et gestion en BUT GEA (comptabilité, contrôle de gestion, finance, fiscalité...). Voici une ébauche du chapitre 2 en économie – La monnaie et la création monétaire (S2).

 

1.    Fonctions et qualités de la monnaie

 

1.1.    Les fonctions de la monnaie

 

Dans une économie de troc (forme la moins évoluée d'une économie d'échange), les coûts de transaction sont maximum : coûts de stockage, de transport, etc. ; dans une économie monétaire (forme la plus avancée d'une économie d'échanges) ils sont réduits au minimum Les trois fonctions de la monnaie : intermédiaire des échanges, unité de compte, réserve de valeur, permettent en effet de réduire les coûts de transaction au maximum dans une économie d'échange.

 

Concrètement, on attribue traditionnellement trois fonctions à la monnaie :

-          La monnaie est un étalon de mesure ou une unité de compte : elle permet de faire des comparaisons.

-          La monnaie est un instrument d’échange : c’est un intermédiaire dans les échanges, elle facilite les transactions.

-          La monnaie est une réserve de valeur : elle peut être conservée pour des transactions ultérieures, elle permet de transférer du pouvoir d’achat dans le temps.


 

1.2.   Les qualités de la monnaie


Premier facteur : Confiance en la monnaie. La dématérialisation de la monnaie demande de plus en plus confiance en celle-ci.

Lorsqu’il y a défiance vis-à-vis de la monnaie, on assiste alors à une « fuite devant la monnaie ». Les agents économiques convertissent leur argent dans d’autres devises (souvent le dollar US) ou dans des biens (souvent des métaux précieux comme l’or). Ils espèrent ainsi que la valeur de leur patrimoine sera mieux conservée.

Deuxième facteur : Stabilité de la monnaie.

 

-          La stabilité interne d’une monnaie : la hausse des prix (l’inflation), en diminuant le pouvoir d’achat d’une unité monétaire, fait perdre la confiance des résidents en sa valeur. Cette perte de confiance provoque le retrait des dépôts bancaires.

-          La stabilité externe d’une monnaie : une monnaie à faible pouvoir d’achat est moins demandée sur le marché des changes. Elle se déprécie par rapport aux autres devises.

 

2.    Les formes et les quantités de la monnaie

 

2.1. Les formes de la monnaie

 

La monnaie peut adopter 2 formes distinctes :

-          La monnaie manuelle ou fiduciaire est manipulable. Elle inclut :

·       La monnaie-papier, c’est-à-dire les billets de banque. La Banque de France détient le monopole d’émission des billets depuis 1848 en France sous le contrôle de la Banque centrale européenne (BCE)

·       La monnaie divisionnaire est émise par le Trésor public en France. C’est l'ensemble des pièces ou monnaie métallique. La monnaie scripturale est inscrite sur les comptes bancaires des agents non bancaires. Elle est immatérielle, tangible et n’existe qu’en vertu d’écritures passées dans les comptes des banques. Cette circulation repose sur différents "supports" (chèques, virements, etc.).

 

La monnaie scripturale représente aujourd'hui plus de 90% de la monnaie en circulation.

 

2.2.    La masse monétaire d’un pays.

 

La masse monétaire représente la quantité de monnaie qui circule dans l'économie à un moment donné.

On distingue les actifs monétaires (liquides- utilisables immédiatement) des actifs non-monétaires (épargne) pouvant être transformés rapidement en moyen de payement.

 

Celle-ci est mesurée grâce à des indicateurs statistiques (agrégats) qui sont fixés par la Banque Centrale Européenne (BCE). L’agrégat monétaire correspond à tous les moyens de paiement qui peuvent être transformés en liquidité.

 

Un agrégat monétaire se définit comme le regroupement d'un ensemble homogène d'actifs monétaires ou non monétaires.


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