Bienvenue chez Comprendre la comptabilité et gestion, vous trouverez des cours de comptabilité et gestion en BUT GEA (comptabilité, contrôle de gestion, finance, fiscalité...). Voici une ébauche du chapitre 4 – La création de richesse par l’activité économique (S1).
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1. Le produit intérieur brut (PIB) rend-il compte de la richesse créée ?
1.1. Les mesures du PIB
Le PIB est mesuré par la somme des valeurs ajoutées des entreprises du pays (= une production de biens et services marchands et non marchands) : il mesure donc la création de richesses d’un pays.
PIB = Consommation finale + FBCF + Exportations - Importations +/- La variation de Stock
Ou
PIB = sommes des valeurs ajoutées + TVA + droits et taxes sur les importations - subventions sur les produits.
L’indicateur de dimension généralement retenu est le Produit Intérieur Brut (PIB), dont on calcule la croissance au cours d’une période déterminée en volume (à prix constants, valeur corrigée des effets de l’inflation) ou en valeur (à prix courants).
Les comparaisons internationales de PIB par habitant posent des problèmes spécifiques :
L'inflation : une hausse des prix fait automatiquement augmenter le PIB alors même que la production d'un pays (et donc la croissance) a stagné au cours de l'année. On doit donc toujours calculer le PIB réel (constant), c'est-à -dire corrigé de l'inflation.
Pour pouvoir comparer le PIB de différents pays, se pose le problème du pouvoir d'achat entre les pays. On calcule alors le PIB en fonction de la parité de pouvoir d'achat (PPA). C'est un taux de conversion monétaire qui permet d'exprimer dans une unité commune les pouvoirs d'achat des différentes monnaies. Ce taux exprime le rapport entre la quantité d'unités monétaires nécessaire dans des pays différents pour se procurer le même « panier » de biens et de services.
1.2. Les rôles et limites du PIB
Les rôles du PIB
Le PIB vise essentiellement :
- À comparer les richesses produites d’un pays ou d’une époque à l’autre.
- À mesurer la croissance économique (taux de variation du PIB en volume sur une période donnée). La croissance économique consiste en l’augmentation soutenue, pendant une longue période, de la production d’un pays.
- À évaluer le niveau de vie moyen de la population (PIB/habitant).
Les limites du PIB
· Le calcul du PIB est sous-évalué, car il n’intègre pas une partie de l’activité économique, c’est-à-dire :
o L’économie souterraine (travail au noir et activités illicites),
o Les échanges non monétaires tels que le troc ou les productions domestiques (jardinage, bricolage…)
o Le bénévolat
· Il ne fournit aucune indication sur les inégalités (richesses) au sein de la population.
· De même, si une partie de la richesse créée est versée sous forme de revenus (dividendes) à l’extérieur du pays, cette part du PIB n’améliore pas le niveau de vie de la population du pays.
· Certaines créations de richesses correspondent à des gaspillages.
· Il prend en compte les externalités négatives. Ex : La pollution par la dépollution, la surconsommation alimentaire ou de médicaments contribuent à l’augmentation du PIB mais, dans le même temps, elle a des conséquences négatives sur la santé des populations (maladies cardiovasculaires, obésité…).
· Ne prends pas en compte la destruction des ressources naturelles.
· Les activités non marchandes sont évaluées à leurs coûts de production. La contribution à la richesse d’un pays de l’éducation, du système de santé ou des infrastructures publiques ne peuvent se réduire à un coût. Ces activités sont créatrices d’externalités positives.
C’est pourquoi il convient donc de compléter et relativiser la portée du PIB par habitant par d’autres indicateurs.
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