Bienvenue chez Comprendre la comptabilité et gestion, vous trouverez des cours de comptabilité et gestion en BTS CG (P1 à P6). Voici une ébauche du chapitre 4 - les opérations d’inventaire relatives aux clients au sein du processus 2 (P2).
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1. La dépréciation d’un actif
La plupart des immobilisations sont des biens amortissables (constructions, machines, véhicules, mobilier…) qui perdent de leur valeur du fait de leur utilisation. Cette perte de valeur est certaine et irréversible. Il s’agit d’un amortissement.
La dépréciation ne correspond pas à une perte de valeur « normale », mais à un risque de perte exceptionnel. Elle n’est ni certaine ni irréversible. Les biens peuvent reprendre de la valeur si le risque n’a plus lieu d’être. C’est pourquoi la dépréciation des actifs doit faire l’objet d’un suivi rigoureux.
Il y a dépréciation lorsque : Valeur actuelle de l’actif est < à la valeur d’acquisition
Dépréciation = Valeur d’acquisition – Valeur actuelle de l’actif Ou Dépréciation = Valeur d’acquisition * % de dépréciation
Lorsque : Valeur actuelle de l’actif est > à la valeur d’acquisition, il faut réaliser une reprise de la dépréciation (annulation de l’écriture de la dépréciation).
Enfin, la dépréciation découle du principe de prudence : tout événement qui risque de diminuer la valeur du patrimoine de l'entreprise doit être pris en compte et tout événement susceptible d'augmenter la valeur du patrimoine de l'entreprise ne peut faire l'objet d'un enregistrement comptable.
2. La dépréciation des créances clients
Le suivi des dépréciations des créances clients nécessite une certaine rigueur. Il y a dépréciation si : Valeur de la créance HT > Valeur actuelle HT (montant pouvant être récupéré).
Une créance perd de la valeur si l’on craint que le client ne puisse pas l’honorer. Cette créance devient douteuse. Le premier travail du comptable consiste à transférer cette créance dans un compte de créances douteuses, afin de l’isoler et d’en faciliter le suivi.
Le calcul de la dépréciation doit toujours porter sur la valeur HT de la créance. Chaque année, le comptable est amené à corriger, à la hausse ou à la baisse, la dépréciation de la créance en fonction des éventuels acomptes versés par le client…
Le comptable calcule et enregistre la dépréciation subie par la créance :
Dépréciation = Valeur de la créance HT – Valeur actuelle HT
Enfin, s’il s’avère que le client ne paiera pas tout ou partie de sa créance, la perte devient irrécouvrable. Dans ce cas, il n’y a plus un risque de perte, mais une perte avérée. Le comptable doit donc solder tous les comptes de dépréciations liés à cette créance (puisqu’ils n’ont plus lieu d’être) et enregistrer une perte sur créances irrécouvrables.
Il s’agit de solder le compte de dépréciations de la créance douteuse.
Il s’agit de solder le compte de créances douteuses, de constater la perte puis de constater la créance de TVA sur l’État.
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