Bienvenue chez Comprendre la comptabilité et gestion, vous trouverez des cours d'économie en STMG. Voici une ébauche du chapitre 9 - Les sources et les limites de la croissance économique.
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1. Les rouages de la croissance économique
La croissance économique, moteur du développement et du bien-être des sociétés, s'alimente de trois sources principales :
· L'accumulation des facteurs de production
Pour accroître leur production, les entreprises ont besoin de mobiliser davantage de facteurs de production, à savoir le travail et le capital.
- Le travail : Augmenter le nombre de travailleurs disponibles ou accroître leurs compétences par la formation permet d'augmenter la production.
- Le capital : Investir dans des machines, des infrastructures et des technologies plus performantes permet de produire davantage avec moins de travail, améliorant ainsi la productivité.
· Le progrès technique : innover pour mieux produire
Le progrès technique désigne l'ensemble des innovations qui permettent de produire plus avec les mêmes ressources, ou de produire de nouveaux biens et services.
- L'amélioration des techniques de production : De nouvelles machines, des procédés plus efficaces ou une meilleure organisation du travail permettent d'accroître la productivité.
- L'innovation en matière de produits : L'introduction de nouveaux produits répond à de nouveaux besoins ou à de nouvelles attentes des consommateurs, stimulant la demande et la croissance.
· Le rôle crucial des institutions
Un cadre institutionnel favorable à l'investissement, à l'innovation et à la formation est indispensable pour stimuler la croissance.
- Les droits de propriété : Garantir des droits de propriété clairs et protégés encourage les entreprises à investir dans la recherche et le développement, en leur assurant la possibilité de profiter des fruits de leurs innovations.
- Un système financier stable : Un système financier efficient permet aux entreprises de mobiliser des fonds pour financer leurs investissements, favorisant ainsi la croissance économique.
- L'éducation et la formation : Investir dans l'éducation et la formation des travailleurs permet de développer leur capital humain, facteur clé de l'innovation et de la compétitivité économique.
2. Les limites du modèle de croissance actuel
2.1. Les déséquilibres sociaux
· Les inégalités sociales au niveau mondial
La richesse est très inégalement répartie dans le monde.
Par exemple, si le PIB par habitant est très élevé en Amérique du Nord et en Europe, il reste relativement faible en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne. Le PIB en Amérique du Nord est 20 fois plus élevé que celui de L’Asie du Sud et d’Afrique subsaharienne.
Ces différences de niveau de vie se traduisent par des inégalités dans l’accès aux soins, à l’éducation, à l’eau et dans la satisfaction des besoins alimentaires.
Les pays émergents ont réussi à rattraper les pays développés en termes de croissance du PIB. C’est le cas de la Chine et de l’Inde, qui connaissent des taux de croissance supérieurs à 7 % par an. La croissance a ainsi permis de faire baisser la pauvreté absolue : le nombre de pauvres vivant en dessous de 1,90 dollar par jour a considérablement diminué.
· Les inégalités sociales au niveau national
Au niveau national, il existe également dans chaque pays des disparités dans la répartition des revenus.
Par exemple, si les pays de l’Europe du Nord maintiennent des écarts modérés entre les revenus les plus faibles et les revenus les plus élevés, les écarts sont importants en Inde ou aux États-Unis par exemple.
Toutefois, des inégalités persistent entre les pays et à l’intérieur des pays. La pauvreté relative, c’est- à-dire le nombre de personnes se situant en dessous du revenu médian, a augmenté.
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