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Cours BTS GPME - A1 - Relations Clts/Frs - Chapitre 18 - Le suivi des relations avec les banques

  • Florian
  • il y a 3 jours
  • 2 min de lecture

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Bienvenue chez Comprendre la comptabilité et gestion, vous trouverez des cours de comptabilité et gestion en BTS GPME. Voici une ébauche du chapitre 18 - Le suivi des relations avec les banques   (A1 - Relation clients/fournisseurs).


Pour découvrir directement le cours en entier, c'est par ici :


 


1.     Les services bancaires courants

1.1.           Le compte bancaire courant

 

Il est obligatoire et son ouverture nécessite l’extrait K-bis de l’entreprise. Ses conditions d’utilisation sont répertoriées dans la convention de compte.

La convention de compte signée entre l’entreprise et la banque entraine des droits et obligations réciproques. Ces éléments précisent les éléments suivants :

-          Les détenteurs de signatures, les moyens de paiement autorisés, les options de gestion dématérialisée ;

-          Les tarifs des opérations financières, les frais de tenue de compte, les modalités de virement ;

-          Les modalités de gestion des excédents de trésorerie et les conditions de découvert (autorisé ou non, seuil maximum et frais appliqués en cas d’incidents de paiement) ;

-          Les modalités de diffusion des relevés de comptes périodique (papier, web),

-          Les assurances.

 

2. Les modes de financements  

2.1. Les financements à court terme

 

Le financement de la trésorerie à court terme consiste à trouver des disponibilités pour honorer les factures du quotidien. Différentes méthodes existent :

 

·       L’escompte des effets de commerce

 

L’effet de commerce est un moyen de paiement, mais aussi un instrument de crédit. On distingue le « billet à ordre », émis par l’acheteur (peu utilisé et hors programme) et la « lettre de change » émise par le vendeur.

Classiquement, on définit la lettre de change comme l’écrit par lequel une personne appelée tireur, donne l’ordre à une deuxième personne, appelée tiré, de payer à une troisième personne, appelée porteur ou bénéficiaire, de payer à une certaine échéance une somme déterminée.


·       La remise à l’escompte d’une lettre de change permet au créancier de bénéficier du paiement de l’effet avant l’échéance de celui-ci.

 

La banque verse à l’entreprise (le créancier) une somme qui correspond à la valeur nominale de l’effet moins les agios (frais bancaires).

Les agios comprennent une commission bancaire soumise à la TVA et des intérêts (escompte), non soumis à TVA, qui correspondent à la rémunération de l’avance accordée par la banque.


Dans le cas du coût d’un escompte, on y retrouve :

-          les intérêts (taux d’escompte) : le montant dépend du taux et de la durée (non soumis à TVA) et des éventuels jours d’opération.

-          les commissions : plusieurs commissions existent. On en retrouve 2 majoritairement,

=> la commission d’endos  se calcule comme les intérêts (on vient la rajouter au taux de l’intérêt),

=> La commission de manipulation qui est fixée en fonction du nombre d’effets (soumis à TVA).


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