Cours BTS GPME - A1 - Relations Clts/Frs - Chapitre 21 - L'évaluation et suivi des risques liés aux échanges internationaux

Bienvenue chez Comprendre la comptabilité et gestion, vous trouverez des cours de comptabilité et gestion en BTS GPME. Voici une ébauche du chapitre 21 - L'évaluation et suivi des risques liés aux échanges internationaux  (A1 - Relation clients/fournisseurs).

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L'activité d'exportation ou d'importation expose la PME à des risques spécifiques qui doivent être identifiés, mesurés et couverts. Une gestion efficace repose sur le choix des moyens de paiement et l'utilisation de garanties adaptées.

 

1.    L'identification des risques à l'exportation

Les risques liés aux échanges internationaux sont des événements incertains qui peuvent avoir des répercussions négatives sur les activités de l'entreprise à l'étranger.

 

1.1.           Les principaux types de risques

·       Risque commercial (ou de crédit)

C'est le risque de défaillance de l'acheteur (retard de paiement, non-paiement, rupture de contrat).

Ce risque est accru par la durée du délai de paiement accordé (plus le délai est long, plus le risque est élevé) et les caractéristiques de l'acheteur (ancienneté, statut de client, localisation).

·       Risque de change

Il apparaît dès lors que la transaction est facturée dans une devise autre que l'euro. Il provient de l'incertitude sur l'évolution du taux de change entre la date de facturation et la date de paiement.

Exemple : 1 $ = 1 € lors de la vente d’un bien de la France vers les États-Unis. Montant de la vente 10 000 $, soit 10 000 € le 14.10.N. Paiement dans 60 jours.

Le 14 décembre, 1 $ = 0,9 $. Le montant de la créance est de :

1 $	0,9 €
10000 $	?

10     000 $ * 0,9 / 1 = 9 000 €. On constate une perte de 1 000 € suite à l’évolution du cours $/€

·       Risques géopolitiques (pays)

Ces risques sont liés à l'environnement politique et sécuritaire du pays importateur. Les transactions entre vendeurs et acheteurs étrangers sont soumises à divers risques tels que le risque politique, économique, juridique ou géographique.

Par exemple, l’invasion de l’Ukraine par la Russie a été un révélateur que les entreprises internationales doivent de toute urgence se doter d’une doctrine politique face aux divers risques géopolitiques, afin de les anticiper d’une part et d’autre part, le cas échéant, de proposer une réponse adaptée et en cohérence avec les exigences des parties prenantes.

1.2.           L'information et l'évaluation des risques

La veille permet à l’entreprise d’effectuer une surveillance constante des données et de rester en alerte sur les marchés.

Pour identifier ces risques, la PME doit mettre en place une veille en s'appuyant sur des sources d'information.

Les sources peuvent être les suivants : les revues et journaux généralistes (le monde diplomatique), spécialistes (Moci : moniteur du commerce international) ou les partenaires français à l’exportation.

Pour aller plus loin :

-          Le Ministère des Affaires Étrangères et Business France.

-          La COFACE (Compagnie Française d’Assurances pour le Commerce Extérieur), qui évalue la solvabilité des clients (respect des délais de paiement, impayés...) et classe les pays selon le risque politique.

-          Creditmundi (filiale de Ducroire), qui répartit les pays selon leur niveau de risque de défaillance des débiteurs privés.

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